Sommes-nous prêts

de | 11 juin 2019

Ca y est. Cette période est légendaire : les robots arrivent dans nos vies. Ils peuvent franchir des obstacles, bavarder avec nous, interagissent.Tout ça, ils en sont déjà capables, à petite échelle. Ils servent déjà à faciliter la vie des personnes à mobilité réduite, servir les ouvriers, mitonner de bons petits plats. Le thème est tellement d’actualité que, la semaine dernière, j’ai suivi une conférence à Lille qui leur était intégralement consacré. Le propos de ce congrès visait plus particulièrement l’usage de la collaboration entre homme et robot et ses conséquences, aussi bien dans l’entreprise que dans le secteur de la robotique de service. La conférence n’abordait pas les progrès technologiques particulières. Le sujet était aiguillée sur des facteurs humains et de la conduite du changement dans les processus industriels. Et j’ai pu observer qu’un changement majeur s’est opéré dans les consciences : les robots ne sont plus conçus comme des remplaçants, mais bien comme des collaborateurs. On ne parle plus tant de robots, mais des robots humanoïdes collaboratifs (qu’on appelle aussi cobot). La robotique collaborative consiste à penser les robots non comme des travailleurs œuvrant indépendamment des humains mais de manière à ce qu’ils travaillent en présence de l’homme mais surtout en collaborant avec lui. Cette collaboration impose non seulement une intelligence embarquée, utilisant les détecteurs internes du robot, mais impose aussi que le robot soit compliant, que ses déplacements soient souples, inoffensifs pour l’homme. La robotique collaborative touche actuellement de nombreux industriels, grands groupes ou PME. Le côté multirôle, la fiabilité et le prix des robots collaboratifs en font des engins ouvrant la voie à l’automatisation de tâches peu ou pas robotisées actuellement. La robotique collaborative est considérée comme le deuxième niveau de robotisation des entreprises, Formation SEO Lille la colonne vertébrale de l’usine de demain pour relancer la compétitivité des entreprises. Une chose est sûre : les années qui viennent vont être particulièrement grisantes à vivre. Les robots vont devoir convaincre de leur utilité mais aussi savoir s’intégrer. Mais ce séminaire a suffi à me convaincre. Et il y a fort à parier que d’ici dix ans, tout un chacun aura un Nao à notre travail ou à la maison pour l’assister dans nos corvées.